5 manières pour les entreprises de se rendre utiles

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Crédits : Lukas – Pexels

Que ce soit par le statut ou par la labellisation, les manières pour une entreprise de montrer son intérêt pour la RSE sont nombreuses.

1 – Le modèle du B Corporation

Née en 2008, la norme internationale indépendante BCorp regroupe plus de 2 400 entreprises labellisées, dans 52 pays [une cinquantaine en France] et dans 130 secteurs différents. Proche des indicateurs de mission RSE, elle est adoptée dans l’hexagone par des entreprises de plus en plus nombreuses, comme Nature et Découverte ou la Camif. Cette certification est attribuée par l’ONG B Lab qui évalue à l’aide d’un référentiel d’évaluation d’impact [BIA] si les sociétés candidates ont bien adapté leurs statuts pour avoir un impact positif de leur mission. Est requise l’obtention minimum de 80 points sur 200.

2 – La société à objet social étendu [SOSE]

Le modèle de la société à objet social étendu [insertion, maintien de l’emploi, environnement…] qui est née au sein de l’Ecole des mines de Paris, inspire également la définition de l’entreprise à mission. Cet outil juridique définit une conception de la mission plus large et plus libre, intégrant une gouvernance partagée avec l’ensemble des parties prenantes.

3 – La société à Bénéfice Étendu [SABE]

Le statut juridique de la SABE est adopté volontairement sur la base de l’intégration de valeurs éthiques de transparence, et la prise en compte inscrite dans les statuts d’une performance triple : objectif économique, impact sociétal et impact environnemental positif. L’évaluation d’impact doit être effectuée tous les deux ans par un organisme externe selon des critères fixés par les pouvoirs publics, avec obligation de publication des résultats 

4 – La label LUCIE 

Dans le prolongement de la démarche RSE, le label LUCIE est attribué par un comité de labellisation indépendant. L’évaluation est réalisée par Vigeo Eiris et Bureau Veritas. L’engagement de LUCIE : fournir la garantie que la démarche est alignée sur la norme
internationale de la responsabilité sociétale, l’ISO 26000, et qu’elle ne se limite pas à du marketing de développement durable. 

5 – L’agrément Entreprise Solidaire à Utilité Sociale [ESUS]

L’objectif de l’agrément ESUS est d’offrir à des organisations à forte utilité sociale de bénéficier de certains dispositifs de soutien et de financement. Depuis la Loi Hamon de 2014, les entreprises de l’économie sociale et solidaire peuvent obtenir l’agrément ESUS. L’impact social doit avoir un effet sur les comptes de l’entreprise. Les dirigeants doivent respecter un seuil de rémunération sans excès. Enfin, les titres de capital de l’entreprise ne doivent pas être négociés sur un marché financier.

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