
La théorie du ruissellement affirme que les revenus des individus les plus riches sont in fine réinjectés dans l’économie, soit par le biais de leur consommation, soit par celui de l’investissement (notamment via l’épargne).
Les riches contribuent directement ou indirectement à l’activité économique, à l’emploi dans le reste de la société. Les riches sont donc utiles, pour ne pas dire nécessaire, au bon fonctionnement de la société. Mais ces dernières années, cette théorie libérale s’est dépréciée. Que vaut-elle vraiment aujourd’hui, à l’heure du creusement des inégalités ? La chronique de Pascale Seys répond à ces questions.