Les effets dévastateurs des « bullshit jobs »

En 2018, l’anthropologue américain David Graeber publiait le remarqué Bullshit jobs, traductible par « emplois à la con » (Editions Les Liens qui Libèrent).

Par là, Graeber dénonce ces emplois qui n’ont aucune utilité sociale ni même aucun sens. La bureaucratie en crée par millions. Résultat ? Des salariés qui trouvent les moyens d’assouvir leurs besoins primaires (se nourrir, avoir un toit…), mais qui ressentent douloureusement l’absurdité de ce qu’ils font. Ce malaise a désormais un nom, le brown-out, pathologie caractérisée par une « démission intérieure ».

Un être humain privé de faculté d’avoir un impact significatif sur le monde cesse d’exister.

A retenir : « On commence à entrevoir les effets dévastateurs possibles du piège des jobs à la con. Ce sont des jobs où l’on vous traite comme si vous étiez utile, et où vous êtes censé faire semblant de croire que vous l’êtes, tout en sachant parfaitement qu’il n’en est rien. Ce n’est pas seulement une agression contre votre ego ; cela ébranle les fondations mêmes de votre sentiment de soi. Un être humain privé de faculté d’avoir un impact significatif sur le monde cesse d’exister. » (Chapitre 3)

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La rédaction

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