« Agir pour inspirer, s’inspirer pour agir »

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Emeric Oudin et Julien Leclercq

Ça y est. Nous y sommes. Si nous aurions donné beaucoup pour partager ces émotions avec vous au cœur de la ville rose, et même si « Toulouse 2020 » s’est transformé en « Toulouse 2022 », c’est néanmoins avec une grande fierté et une immense envie que nous abordons ce début de mandat et cette rentrée si particulière.

Pour commencer, nous espérons de tout cœur que vous vous portez le mieux possible. Que votre santé, votre famille, votre entreprise, n’ont pas été trop lourdement impactées par les mois que nous venons de traverser et que nous traversons encore. Le CJD, c’est d’abord un réseau d’hommes et de femmes, il n’a de sens que si nous prenons soin les uns des autres, dans les moments joyeux comme dans les moins joyeux. Chacun aura sa propre lecture et tirera ses propres enseignements de cette crise sanitaire et économique inédite. La nôtre, c’est que cette solidarité chère à notre mouvement est primordiale, plus que jamais. Que l’on ait adoré cette période, perçue par exemple comme une pause bienfaitrice, ou qu’on l’ait détestée, pour plein d’autres bonnes raisons, nous avons besoin de pouvoir compter les uns sur les autres. Besoin de lien social, besoin de vivre ensemble, et même mieux : envie de vivre ensemble. Ça tombe bien, rompre la solitude, c’est sans doute la première mission du CJD, et nous veillerons sur ce point à faire perdurer ce qui a été très bien fait par les équipes qui se sont succédées à la tête du mouvement ces dernières années.

Une passation et une parenthèse

Un Congrès national, c’est normalement un moment de passation. L’occasion de fêter et surtout de remercier comme il se doit les personnes qui se sont investies à la tête du CJD France durant les deux saisons précédentes. L’annulation de l’évènement ne doit rien y changer : nous tenons à souligner ici la chance que nous avons de prendre la suite d’une équipe aussi dévouée, aussi courageuse, aussi engagée, qu’est celle de Pierre et de Catherine. Merci à vous deux, du fond du cœur, ainsi qu’à tous les membres de votre Comex qui vont peut-être prendre un peu de recul bien mérité après tant de temps donné au CJD. N’oublions jamais que ceux qui portent le mouvement, et nous pensons en écrivant cela à vos responsables de section, présidents, vice-présidents, membre de bureau, ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui s’investissent en région ou au national, restent avant tout des bénévoles simplement désireux de faire vivre cette association qui nous apporte tant, à nous et à nos entreprises.

L’expression revient souvent dans la bouche des JD : le CJD, c’est une parenthèse dans nos vies de dirigeants. Une parenthèse pour se détendre, bien sûr, mais aussi et surtout une parenthèse pour se nourrir, s’inspirer, s’émouvoir, débattre, s’indigner — parfois —, se réconcilier ensuite, toujours. L’inspiration. Un mot qui nous est cher, et que nous souhaitons mettre au cœur de notre mandat, tant qu’il sera accompagné du verbe Agir, une notion qui nous est chère également. Agir pour inspirer, s’inspirer pour agir, voilà une base-line qui conviendrait bien à ce que nous sommes, nous JD, ou en tout cas à ce que nous voulons être. Nous ne sommes pas seulement une association d’entrepreneurs, nous sommes une association d’entrepreneurs engagés.

Il y a mille sujets sur la table. Le CJD a cette force inouïe d’avoir un rapport unique avec ses membres, un sentiment d’appartenance que très peu (aucune ?) d’organisations patronales peuvent revendiquer. « Rien » n’existe pas au CJD, le vide est impossible, l’inertie inenvisageable. Chaque jour, chaque heure, les mails, SMS, appels, signaux de fumée… pleuvent. Les idées sont là, l’énergie palpable, l’envie incroyable. Alors oui, il y a mille sujets. Nous ne ferons pas tout, ou en tout cas nous ne réussirons pas tout. Mais nous oserons, ça aussi c’est un mot important, quand on est JD.

Nous nous battrons pour nos convictions. Une très ancrée en nous : celle d’excellence économique et environnementale. Parce qu’il est hors de question de faire des concessions sur l’avenir de notre planète, ou en tout cas sur l’avenir de la vie sur notre planète, concession qui serait inutile et malvenue, et parce que nous avons la certitude absolue que l’entreprise a toute sa place dans la transition sociétale. Le CJD a un rôle moteur à jouer dans ce que certains appellent le monde d’après et que nous nous attachons à construire chaque jour.  

Celle également que l’entreprise doit être un lieu d’épanouissement et d’accomplissement de soi. Nous continuerons à faire notre maximum pour que le CJD se batte pour que cette phrase soit une réalité, et pour que ce soit cette image de nos boîtes qui est véhiculée dans l’opinion publique, dans les médias, dans les couloirs des assemblées et des ministères. Les crises sociales de ces dernières années, des gilets jaunes au coronavirus, montrent un énorme besoin de lien entre nous. Nos entreprises, aussi petites soient-elles, sont la meilleure des réponses, nous qui donnons chaque jour une raison d’être ensemble, un objectif commun, nous qui tentons de garantir le respect de valeurs communes, nous qui veillons au bien commun.

Osons. Agissons. Inspirons les autres et inspirons-nous d’eux. Croyons en nous, écoutons ceux qui nous guident et nous conseillent sans trop les écouter non plus, ayons suffisamment d’ego pour le laisser de côté, apprenons, enseignons, partageons, transmettons, aimons, engageons-nous, expérimentons, ratons, recommençons. Et surtout, soyons suffisamment impertinents pour faire ce que l’on veut.

Vive le CJD !

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