Trois astuces pour poser de meilleures questions

En moins d’une heure, vous pouvez écouter le livre audio sur la méthode QDQ (la Question Derrière la Question) de John G. Miller, une méthode qui entend débusquer les véritables enjeux d’un problème pour lui trouver une solution. L’auteur est un conférencier américain qui livre quelques astuces simples pour poser des questions efficaces. Résumé en une minute chrono. Top !

L’auteur part d’un constat. Dans la vie de tous les jours, professionnelle ou personnelle, nous sommes effarés par le nombre de personnes qui ne prennent pas leurs responsabilités. Nous-mêmes ne faisons pas exception. Nous avons toujours à tendance à nous défausser, à rejeter sur d’autres la responsabilité de ce qui nous arrive. Combien de fois un client insatisfait n’a-t-il pas entendu un « Ce n’est pas de ma faute » ou encore « Ce n’est pas mon job. Voyez ça avec mon collègue ! » Or généralement ce type d’attitude n’aide pas et ne conduit pas à une solution.

Pour John G. Miller, il importe de s’attaquer au problème en changeant complètement de tournure d’esprit. Pour cela, il faut changer la manière dont nous nous représentons les problèmes sous forme de questions.

Par exemple, la formulation suivante n’est guère aidante :

  • Pourquoi se comporte-t-il ainsi ? Quand est-ce qu’il changera ?

Comment changer cette formulation pour l’ouvrir à une possibilité de solution ? Pour l’auteur, trois éléments doivent guider ce travail.

1 – Évitons d’utiliser le pourquoi, le quand ou encore le qui. Ne nous appesantissons pas sur les causes, ne cherchons pas un hypothétique moment à venir, ne désignons pas de coupable. Ces quêtes nous poussent à l’impuissance. Préférons une formulation commençant par que ou bien comment.

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2 – Abandonnons l’usage du tu, du il/elle (au singulier comme au pluriel), du vous, et même du nous. Introduisons uniquement un je dans la question. Ce faisant, je prends la responsabilité. Il faut exclure le nous de la formulation, car trop souvent le je se cache derrière le nous pour ne pas prendre ses responsabilités. La phrase « Comment allons-nous faire ? » montre bien souvent comment le je se désengage et déplace la responsabilité au sein du groupe.

3 – Introduisons enfin un verbe d’action pour avancer concrètement dans le sens d’une résolution du problème.

« Pourquoi se comporte-t-il ainsi ? »  peut alors se transformer en « comment puis-je l’amener à parler de son problème ? » ou « que puis-je lui dire pour le calmer ? »

« Quand est-ce qu’il changera ?»  peut alors devenir « que dois-je changer dans mon attitude pour qu’il puisse changer à son tour ? »

Il s’agit maintenant d’être créatif pour trouver la meilleure formulation à vos problèmes en respectant ces trois règles simples. A vous de jouer !

Crédit Photo : Olena Bohovyk – Pexels

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