COP 25 : le CJD attend des engagements ambitieux et des actions concrètes

Rencontre du Réseau 324 © Gilles Piel
Pierre Minodier, président national du CJD

Hier, la COP 25 s’est ouverte à Madrid avec pour slogan « Time for action ». Un slogan qui résonne au sein de notre association. Les entrepreneurs du CJD sont conscients de l’urgence environnementale, ils croient fermement qu’il faut maintenant agir. Nous espérons que les engagements des états seront à la hauteur des défis qui se présentent devant nous et suivis d’actions concrètes.

L’entrepreneur est un acteur indispensable pour faire évoluer la société vers un autre modèle. Nos adhérents n’attendent pas l’imposition de sanctions ou de règles, ils anticipent et agissent. Ils imaginent, ils expérimentent, ils se trompent, et ils recommencent. Ils font mieux avec moins. Ce sont ceux qui produisent et qui fournissent les services qui sont les plus avertis sur leurs qualités et leurs externalités. Les entrepreneurs du CJD font face à leur responsabilité. Ils considèrent que la disparition de nos externalités négatives sur la planète est une priorité. Tout comme la recherche d’impacts positifs et la création d’externalités positives, qu’elles soient environnementales, sociales et sociétales, sont des évidences pour les entrepreneurs engagés.

Il existe assez de discours alarmants et assez de tribunes anxiogènes autour de nous. Nous ne sommes ni naïfs ni défaitistes, nous croyons en la nécessité d’un changement de modèle pour notre économie, nos entreprises et notre planète. Il est indispensable, car la création de valeur ne peut plus se baser sur l’exploitation de nos ressources naturelles.

Dans notre organisation, le respect de l’écosystème et des parties prenantes a toujours été intégré dans la construction d’une stratégie d’entreprise responsable, compétitive et pérenne grâce à la Performance globale © et aux nouveaux modèles économiques. Le CJD s’est prononcé pour la création d’une « Cour de défense du bien commun » pour autoriser ou interdire la production ou la commercialisation d’un produit ou service sur la base de son impact environnemental et/ou humain. Certaines de nos sections locales et certains de nos adhérents s’engagent dans la philanthropie environnementale via le 1 % pour la planète. Nous avons créé une fonction de référent environnement pour que chacune de nos associations locales soit sensibilisée à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Ces référents agissent au service de la planète et organisent des actions ciblées (groupes de travail, droit de veto au sein des bureaux des associations locales, organisation d’évènements écoresponsables, diffusion d’informations, actions de protection de l’environnement).

Au CJD, nous sommes des optimistes, nous ne voulons pas tomber dans un état dépressif paralysant, mais trouver les solutions pour préserver les biens communs de l’humanité. Notre planète est dotée d’une capacité de résilience tout à fait incroyable. Elle nous donne l’exemple pour aller de l’avant, alors agissons !

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