Qu’est-ce que « l’aisance cognitive » (ou la complexité cachée) ?

Auteur d’ouvrages sur la science (« L’ironie de l’évolution », Seuil), animateur de la Tronche en Biais, directeur de l’Association pour la Science et la Transmission de l’Esprit Critique (ASTEC), formateur en zététique[1], Thomas C. Durant vient de faire paraître un nouvel ouvrage sur l’esprit critique (« Quand est-ce qu’on biaise ? », Editions Humenscience) dont ce TEDx est une belle mise en bouche.

Crédits : TEDx Toulouse – YouTube

Avez-vous de l’empathie, voire de la tristesse, pour une tomate coupée en deux ? Avez-vous déjà « engueulé » votre voiture quand celle-ci ne démarrait pas ? Avez-vous déjà prononcé une fois dans votre vie « la télé ne veut pas s’allumer » ?

Si vous avez répondu au moins une fois par l’affirmative, alors il est temps de visionner d’urgence cette vidéo sur l’aisance cognitive, ce sentiment de bien-être dans lequel nous nous trouvons quand nous sommes dans une situation de contrôle, dans notre zone de confort et de vérité.


[1] La zététique est définie comme « l’art du doute ». La zététique est présentée comme « l’étude rationnelle des phénomènes présentés comme paranormaux, des pseudosciences et des thérapies étranges » ou comme « L’art de faire la différence entre ce qui relève de la science et ce qui relève de la croyance ». La zététique est destinée aux théories scientifiquement réfutables, c’est-à-dire respectant le critère de discrimination de Karl Popper. De fait, contrairement aux autres mouvements sceptiques, elle ne pose pas la question des religions et des croyances non réfutables. Son objectif est la mise à l’épreuve d’énoncés pourvus de sens et de nature scientifique (c’est-à-dire réfutables selon Popper) dont les explications ne semblent pouvoir se rattacher à aucune théorie communément acceptée. La zététique se réclame aussi du scepticisme scientifique, et plus généralement de la démarche de doute cartésien qu’elle décrit comme nécessaire en science comme en philosophie. Elle se veut, pour reprendre le mot du biologiste Jean Rostand, une « hygiène préventive du jugement ». (sources : Wikipédia)

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